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Beskrivelse
L'ouvrage pr sente la synth se de la pens e conomique de Say de fa on rigoureuse en suivant les trois tapes d sormais classiques du circuit conomique: production, distribution ou r partition, consommation. Il s'y appuie r guli rement sur ses observations et sur son exp rience. Il sera par la suite entrepreneur dans la production de coton. Il est marqu par la reprise d'id es existantes ainsi que par plusieurs id es fortes ou novatrices dans l'histoire de la pens e conomique: Il s'oppose de fa on g n rale l'intervention de l' tat dans l' conomie et d veloppe le r le de l'entrepreneur dans une conomie qui n'est pas condamn e la fin de la croissance conomique comme le pensait Adam Smith ou David Ricardo. galement la diff rence d'Adam Smith, il consid re une version tr s large de la d finition de la richesse, qui ne correspond pas une somme de produits mais une somme d'utilit s. Par cons quent il inclut les services dans l'activit productive. Il d veloppe donc une th orie de la valeur bas e sur l'utilit et non sur le travail, se rapprochant par l de la conception subjective de la valeur. Pour lui, la monnaie n'a que le simple r le de voile, sans effet sur l'activit productive. Il crit ainsi: L'argent n'est que la voiture des produits Enfin, il d veloppe ce quoi son nom reste le plus attach , la loi des d bouch s ou loi de Say". Elle postule que c'est la production qui ouvre des d bouch s aux produits ou que un produit termin offre, d s cet instant, un d bouch d'autres produits pour tout le montant de sa valeur . Formul autrement, la production est une condition n cessaire pour cr er des d bouch s, mais pas forc ment suffisante. Elle exclut la possibilit de crises de surproduction g n ralis es. Cette perspective conduit favoriser l'offre et non la demande et sera reprise par l' cole de l'offre d'Arthur Laffer et de Robert Mundell au xxe si cle.