Pour une Agriculture rebelle

Les paysans du XIXe si cle composaient 50% de la population fran aise. Ils vivaient en parfaite autarcie. Les positions sociales taient fermement tablies de g n ration en g n ration et pour les conserver, aucun ne se risquait changer ce mode de vie. Plus ils suivaient les r gles impos es par la tradition, mieux ils taient vus.

Le paysan avait une relation quasi affective avec ses animaux, mais aussi sa terre. Aucune parcelle, aucune vache n' tait semblable et lui seul savait comment travailler sa terre ou reconna tre les humeurs d'Azal e. Comme il tait propri taire de ses terres, il pouvait se permettre une ind pendance conomique et sociale, bien que l'introduction de l'imp t pousse le paysan optimiser son mode de production pour s'inscrire dans une logique un tantinet plus marchande. Il essayait de trouver le meilleur quilibre entre l'animal qui donnait le fumier pour fertiliser sa terre et le v g tal qui se d veloppait gr ce ce fertilisant. L' quilibre de ces deux p les vitait l' puisement des sols. Avec le temps, la technique volua l g rement. La charrue fit son apparition, puis l'alternance c r ales-fourrages limina le besoin de jach re. Le travail se faisait au rythme impos par la nature et le climat. M me si les t ches demandaient endurance et force physique, la p nibilit tait bien accept e puisque ces besognes avaient du sens. Le paysan avait le moral.