Petites scenes amoureuses

Extrait: Dialogues des filles nues I EN VISITE - Entre ma ch rie. D fais-toi. - Toi aussi. - Moi, je n'ai que mon peignoir enlever, tiens, je suis poil dessous. Le voil par terre. - Oh, ton cher petit con, laisse que je le caresse. - D fais-toi d'abord. Ton bol ro... ton jupon... ton corset. Amours de nichons, va. - Ils bandent pour toi, tu vois. - Les petits salauds Continue. te ton pantalon. te ta chemise. Tes souliers, tes bas. - poil toutes les deux, mon chat - Je ne veux pas que tu me fasses de visites autrement. Assieds-toi devant moi, nous allons causer. - Regarde l . - Tiens, tu te mets du henn sous le ventre ? - Oui, mon ch ri, c'est plus joli. - Cela va bien sur le rose des l vres. - Si je te disais autre chose, tu serais bien plus tonn e... Table Dialogues des filles nues Dialogues des masturb es Dialogues des masturbeuses Dialogues des l cheuses Dialogues des phallophores Dialogues des goules Dialogues des amoureuses Dialogues des encul es Dialogues des chieuses Dialogues des pisseuses Dialogues des m res Dialogues des enfants Pierre F lix Louis dit Pierre Louÿs est un po te et romancier fran ais, n Gand (Belgique) le 10 d cembre 1870 et mort Paris 16e le 4 juin 1925. Il est galement connu sous les noms de plume Pierre Louis, Chrysis, Peter Lewys et Pibrac. D buts litt raires Pierre Louÿs fonde en 1891 la revue litt raire La Conque, o sont publi es les oeuvres d'auteurs parnassiens et symbolistes, des ma tres servant de mod les, comme Mallarm , Mor as, Leconte de Lisle ou Verlaine, mais galement de jeunes po tes encore inconnus comme Val ry, Andr Gide et Louÿs lui-m me. Son premier recueil de po sies, Astart , para t en 1891 compte d'auteur, puis aux Art ind pendants Chrysis ou la c r monie matinale en 1893, Po sies de M l agre, traduction, en 1893, L da ou la louange des bienheureux t n bres en 1893, La maison sur le Nil ou les Apparences de la Vertu en 1894, Sc nes de la vie des courtisanes de Lucien de Samosate, traduction, en 1894, et la m me ann e Les Chansons de Bilitis qui reste son oeuvre la plus connue, et un exemple de mystification litt raire. En effet, Louÿs a fait passer ces po mes pour une traduction d'une po tesse grecque contemporaine de Sappho. Ce recueil de courts po mes en prose est marqu par les influences du Parnasse hell nisant et du symbolisme avec un profond go t de la sensualit , du bucolique (dans sa premi re partie) et de l' rotisme l gant. Les vocations naturelles et pr cieuses y c toient ainsi des sc nes rotiques. Ces po mes inspir rent certains musiciens, dont Claude Debussy qui en tira trois compositions, avec la collaboration amicale de Louÿs.