Methode D'Equitation Basee Sur de Nouveaux Principes

ran ois Baucher, n le 16 juin 1796 Versailles en France, et mort le 14 mars 1873 ( 76 ans) Paris, est un cuyer, ma tre de dressage fran ais; du XIXe si cle. Il est le ma tre incontest de l' quitation raisonn e qui sera, au cours du XIXe si cle, oppos e avec virulence l' quitation instinctive du vicomte d'Aure. Biographie N le 16 juin 1796 dans une famille modeste, (son p re tait marchand de vin), il part en Italie 14 ans chez son oncle qui dirige, Milan, les curies du prince Borgh se. En 1817, de retour en France, il devient piqueur chez le Duc de Berry jusqu'en 1820. Puis il visite, pour son instruction, les principaux man ges, avant de se fixer au Havre pour y enseigner dans un man ge dirig par M. de Chatillon. Quelques ann es plus tard, il y fait construire un petit man ge carr . Sollicit , par des amateurs de Rouen, de venir s' tablir dans cette ville, il y loue le man ge Duguay-Trouin (dans la rue du m me nom). Pendant une douzaine d'ann es, il passe l'hiver et le printemps Rouen, l' t et l'automne au Havre. C'est en montant un cheval lourd la main, Bienfaisant, qu'il a l'intuition d' opposer une tension de r ne gale la force que mettait l'animal lui r sister attendant que les contractions parasites de la nuque et de l'encolure aient c d . cette poque, en 1833, il publie Rouen son premier ouvrage, le Dictionnaire raisonn d' quitation, o il expose les bases de sa premi re mani re . L' ducation du cheval consiste dans la domination compl te des forces; on ne peut en disposer qu'en annulant toutes les r sistances. Le cheval, d s qu'il est dress , ne doit plus agir que par des forces transmises . Il vend ensuite son man ge du Havre et entre en relations avec Jules Pellier qui tient un man ge Paris, rue Saint-Martin, avec lequel il s'associe vers 1834. Baucher se fixe alors Paris au man ge Pellier, 11, faubourg Saint-Martin. Il y a ses l ves qu'on peut appeler ceux de la premi re heure MM. Gaussen, Villard, le Baron de Curnieu, le Marquis de Miramon, le Comte de Lancosme-Br ves, Louis Rul, L on Gatayes, de Fitte, Cl ment Thomas, Mackensie-Grieves, Maurice Walter, le Comte de Montigny, le colonel Lafitte, Sylvain B n dic, D. Boutet, Henri Normant, Leroux, Morisseau, etc. L'ann e m me de leur association, Baucher et Pellier mettent au net les Dialogues sur l' quitation 4], ceux du Grand Hippot o, qui paraissent Paris d s 1834. En 1837 il fait para tre son mince R sum complet des principes d' quitation. C'est l'ann e o , franchissant une nouvelle tape dans son d sir de propager largement sa m thode, il d cide de pr senter son travail au cirque. Il a notamment invent un mors qui porte son nom le mors Baucher. Plaque rappelant l'emplacement du Cirque d' t et servant d'hommage Fran ois Baucher sur la fa ade du Th tre Marigny. Engag par les Franconi (Laurent et Adolphe), il pr sente au cirque des Champs- lys es, de 1838 1848, des chevaux admirablement dress s, stup fiant les spectateurs par la pr cision avec laquelle il les montait . Il conquiert le Tout-Paris merveill de tout ce qu'il obtenait de ses chevaux changements de pieds au temps au cours des figures les plus compliqu es, pirouettes au galop sur trois jambes, piaffer en arri re, galop en arri re, pirouettes au piaffer, salto avant, salto arri re, puis triple vrille... Parmi ces chevaux, Baucher cite lui-m me, la fin de sa M thode, Partisan, Capitaine, Neptune et Buridan. Mais l'on doit Henri Baucher, son fils, la communication de la liste de presque tous les chevaux qui ont appartenu son p re, avec la description d taill e du travail ex cut . Cette liste est tr s int ressante, parce qu'elle donne la date de l'achat et celle du d but au cirque, et, par cons quent, la dur e du dressage. Pour quelques rares chevaux, pour Partisan,