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Beskrivelse
English summary: Of the forty-one essays that Maximus of Tyr wrote, those on the philosophy of religion are regarded as the most important. As a second-century Sophist, Maximus drew largely on the philosophy of Plato in arguing his vision of a universal god, attempting to educate a large public through various rhetorical and literary techniques, adapting to different listeners and circumstances. French description: Parmi les 41 conferences de Maxime de Tyr, auteur du IIe siecle associe au mouvement de la Seconde Sophistique, ont ete retenues celles qui traitent de la philosophie de la religion, tant dans sa dimension institutionnelle (comment accorder rite et pratique avec les exigences de la spiritualite?) que dans sa dimension plus proprement theologique (comment penser le dieu? Comment le mal est-il possible?). Cette approche conduit a prendre egalement en compte les conferences portant sur la philosophie de Platon. Tout ce que nous avons garde de Maxime est ecrit au nom de la decouverte philosophique et Platon est son modele, comme penseur et comme agent ethique . Un tel projet n'empeche pas toutefois Maxime de divertir son public en l eduquant. Il pretend etre capable de s'adresser aux jeunes gens aussi bien qu'aux philosophes les plus sophistiques. L'attention particuliere portee a Platon n'exclut pas la reference a d'autres philosophes. Mais Maxime n'est pas un eclectique qui puiserait des elements epars afin d'en former un tout; il demeure persuade de l'unite fondamentale et essentielle des discours philosophiques, et poetiques, qu'il s'agit de penser au-dela de leur diversite apparente. Seul Epicure est exclu explicitement du choeur des philosophes en raison de son anti-providentialisme. L'un des points cruciaux de la pensee de Maxime est en effet l'organisation de l'univers a partir d'un dieu qui l'a fabrique; la reference au Timee, comme chez nombre de platoniciens de cette epoque, reste toujours en filigrane derriere cette representation cosmologique et guide aussi les interpretations allegoriques d'Homere. Maxime evite des digressions techniques et conceptuelles mais il n'hesite pas a montrer une large culture. Le souci affiche de la pratique le conduit a adopter des tons varies, polyphoniques, qui s'adaptent aux auditeurs et aux circonstances.