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Beskrivelse
..". Il est d'axiome en sociologie que l' tude de cette science suppose la connaissance pr alable de la biologie, laquelle elle emprunte ses m thodes d'investigation, et dont elle n'est en quelque sorte que l' panouissement terminal. Comme on l'ajustement observ , l'homme est la fois le probl me final de la science de la vie et le facteur initial de la science des soci t s. Le corps social est un agr gat vivant dont l' tre humain forme l'unit primordiale, en d'autres termes un v ritable organisme qui grandit et se d veloppe comme tous les tres dou s de vie, ob issant comme ces derniers la loi du progr s, loi qui se manifeste en sociologie comme en biologie par la diff renciation de mieux en mieux marqu e des parties et par la division de plus en plus grande du travail. Ces analogies ont t confirm es et en quelque sorte compl t es par une d couverte qu'on peut consid rer comme le plus merveilleux peut- tre des r sultats obtenus depuis un demi-si cle par la zoologie exp rimentale. Nous voulons parler de la relation qui unit l' volution de l'individu celle de l'esp ce, relation si troite que toute la s rie des transformations que subit un animal quelconque depuis la cellule embryonnaire jusqu' son complet d veloppement, reproduit sous une forme abr g e et comme en miniature la s rie des transformations analogues parcourues dans le cours des ges par l'esp ce laquelle cet animal appartient..."