Du er ikke logget ind
Beskrivelse
C'?tait le mercredi novembre de l'an de gr?ce . Ce soir l?, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille du Temple, chez La Vienne, le baigneur ? la mode, l'?tuviste en renom, le barbier du monde ?l?gant. Les Parisiens du temps pr?sent, qui s'imaginent avoir atteint jusqu'au derni?res limites de la civilisation et du confort, parce qu'ils ont cr?? des tavernes et certains autres docks de la galanterie ? bon march?, auront sans doute besoin que nous leur expliquions ce que l'on entendait par barbier, par ?tuviste et par baigneur, dans la premi?re moiti? du r?gne de Louis XIV. Au dix septi?me si?cle, les bains chauds, nomm?s ?tuves pour la bourgeoisie et pour les gens de bas ?tage, existaient dans la capitale en plus grand nombre qu'aujourd'hui. On comptait aussi par la ville une quantit? d'auberges et d'h?telleries pour toutes les conditions, puis quelques h?tels garnis magnifiquement meubl?s, mais en tr?s minime proportion. Ces h?tels ?taient principalement ? l'usage de personnages de la haute noblesse qui ne faisaient pas partie de la cour et qui n'avaient ? Paris aucune propri?t?. Pour ceux de cette classe qui en poss?daient, pour les grands seigneurs directement attach?s ? la maison royale, on rencontrait encore un ou deux ?tablissements d'un genre particulier, qu'il est fort difficile de d?finir, parce qu'il n'y en a plus de semblables.