Le spectre fiance

I Le vent grondait dans les airs, annon ant l'approche de l'hiver, et chassant devant lui de sombres nuages, dont les flancs noirs taient charg s de pluie et de gr le. - Nous serons seuls ce soir, dit, au moment o la pendule sonnait sept heures, la femme du colonel Grenville sa fille Ang lique. Le mauvais temps retiendra nos amis. En ce moment, le jeune major Maurice de Rheinberg entra dans le salon. Il tait suivi d'un jeune avocat dont l'humeur spirituelle et in puisable animait le petit cercle qui se rassemblait, tous les vendredis, dans la maison du colonel, et il se forma ainsi une petite r union qui, selon la remarque d'Ang lique, pouvait fort bien se passer d' tre plus grande. Il faisait froid dans le salon; madame de Grenville fit allumer du feu dans la chemin e et apporter la machine faire du th .