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Beskrivelse
Paris avait capitul apr s trois jours de combats partiels; Pendant cette feinte r sistance, la population s' tait de plus en plus divis e. Le grondement du canon exaltait les uns, d sesp rait ou tout au moins d pitait les autres. On va donc se d fendre ? disaient les impulsifs, qui sentaient plus qu'ils ne raisonnaient. Comment on se d fend ? pensaient les gens d'esprit rassis en qui l'int r t dominait tout. Au reste l'appr hension des violences et du pillage n' tait pas bien s rieuse. Les belliqueux n'avaient pour la plupart rien perdre. Les pacifiques, s'ils d clamaient volontiers sur les dangers auxquels une d fense exposait Paris, ne croyaient gu re la r alit du p ril. Ils avaient trop de confiance en M. Fouch Ils pensaient bien que cet habile homme trouverait le moyen d'arr ter l'action avant qu'elle ne p t avoir des cons quences redoutables. L'ann e pr c dente, on s' tait aussi battu tout proche, le combat s' tait m me tendu jusqu' la barri re de Clichy, et l'arm e alli e n'en avait pas moins eu la plus louable conduite son entr e dans Paris. Wellington ne voudrait point saccager la bonne ville de son ami Louis XVIII; il saurait imposer la mod ration au farouche Bl cher...