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Beskrivelse
Si l'on voulait appr cier par quelque chose de palpable les progr s du bien- tre populaire et les bienfaits qu'une civilisation avanc e r pand sur les masses, c'est peut- tre aux applications des principes de l'hygi ne qu'il en faudrait demander la mesure. L'hygi ne publique, aussi vieille que l'humanit , n'est devenue cependant une science certaine qu' une poque tr s r cente. Les anciens l gislateurs du peuple juif, de la Gr ce et de Rome ne donn rent une base solide aux prescriptions sanitaires, dont ils avaient devin l'importance, qu'en les unissant par un lien intime aux croyances religieuses. On disait au XVIIIe si cle que la propret n'est qu'une vertu, ce qui signifiait sans doute qu'on la jugeait peu digne de la sollicitude des gouvernements. De nos jours, l'observation des mesures de salubrit est un acte de convenance personnelle ou un devoir public suivant l'int r t qui se trouve en jeu. Ce qui n'affecte que l'individu est abandonn au libre arbitre de chacun; peine l' tat intervient-il en des circonstances graves, telles qu'une pid mie, et encore il n'agit alors qu' titre officieux et par voie de persuasion...