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Beskrivelse
NOTICE. Cette com die, qui a eu plus de succ s que toutes celles que Corneille a fait repr senter avant le Cid 1], est curieuse divers titres, et principalement pour l'histoire du th tre. D'abord c'est dans cette pi ce qu'il a substitu pour la premi re fois, comme il en fait lui-m me la remarque 2], une suivante la nourrice traditionnelle de la vieille com die qu'il avait fait figurer dans M lite et dans la Veuve. A partir de ce moment, l'acteur Alison, dont on ignore le nom v ritable, et qui remplissait sous le masque cet emploi de nourrice, ne joua plus jusqu' sa retraite que certains r les de vieilles femmes ridicules. En jetant les yeux sur la planche qui se trouve en t te de la Veuve, dans les ditions de 1660 et 1664, on est frapp de l'air masculin de la nourrice, et l'on se demande si le dessinateur n'a pas voulu repr senter le visage ou le masque d'Alison. Ensuite notre po te, qui a dit spirituellement dans la pr face de Clitandre, en parlant de la sc ne, dont il abandonne le choix au lecteur: O vous l'aurez une fois plac e, elle s'y tiendra, nous pr sente ici, au premier acte et au quatri me, un lieu non-seulement tr s-bien d termin , mais r el, la Galerie du Palais, parfaitement connue de tous ses auditeurs, qui durent sans aucun doute prendre grand plaisir ce spectacle, car aujourd'hui encore ce moyen de succ s, bien qu'on en ait fort abus , manque rarement son effet. Pierre Corneille, aussi appel le Grand Corneille ou Corneille l'a n , n le 6 juin 1606 Rouen et mort le 1er octobre 1684 Paris (paroisse Saint-Roch), est un dramaturge et po te fran ais du XVIIe si cle. Issu d'une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, apr s des tudes de droit, occupa des offices d'avocat Rouen tout en se tournant vers la litt rature, comme bon nombre de dipl m s en droit de son temps. Il crivit d'abord des com dies comme M lite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-com dies Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgr les critiques de ses rivaux et des th oriciens. Il avait aussi donn d s 1634-35 une trag die mythologique (M d e), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lan a dans la voie de la trag die historique - il fut le dernier des po tes dramatiques de sa g n ration le faire -, donnant ainsi ce que la post rit consid ra comme ses chefs-d'oeuvre Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, H raclius et Nicom de.