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Beskrivelse
" ... En d clarant que la premi re combinaison est la plus rationnelle et la plus f conde, nous avons fait pressentir qu'elle ne pr vaudrait probablement pas chez nous. L'honorable classe des propri taires n'y brille pas par son esprit d'initiative. Aurait-elle fourni des hommes assez z l s pour organiser, sans b n fice personnel, une entreprise d'int r t g n ral, pour agir aupr s du pouvoir, provoquer une intelligente publicit , diriger sagement les missions des lettres de gage et en soutenir au besoin les cours ? Parmi les emprunteurs, ignorant pour la plupart les plus vulgaires notions du cr dit, en e t-on trouv beaucoup qui consentissent recevoir du papier pour solde de leurs bordereaux ? Ce papier, arrivant sur la place sans ensemble et sans appui, y aurait-il conserv quelque prestige aux yeux des gens du parquet et de la coulisse ? Tout cela est fort douteux. D'ailleurs, bien qu'il soit de mode en France de d clamer contre les jeux de bourse, une op ration nouvelle n'est chaleureusement accueillie qu'autant qu'elle donne occasion de jouer. Il faut que l'affaire soit ou paraisse une belle affaire pour ceux qui la dirigent. La foule ne cherche jamais se rendre compte de ce que vaut une conception par elle-m me: elle la juge par l'habilet attribu e ceux qui la patronnent. Une liste de noms bien connus dans le monde financier est la principale garantie du succ s, du moins jusqu'au jour o les dividendes mesurent exactement la valeur de l'entreprise. Cette inertie du public fran ais est d plorable sans doute, mais il en faut prendre son parti..."