Examen de certaines pratiques de gestion des adventices non chimiques

Les pertes largement connues causées par les mauvaises herbes ont dépassé les pertes dues à toute catégorie de parasites agricoles. Depuis des temps immémoriaux, les agriculteurs luttent contre les mauvaises herbes et s'efforcent de les combattre par différentes méthodes, qui se terminent par l'utilisation d'herbicides. En effet, entre 1980 et 2000, le nombre de cas uniques de mauvaises herbes résistantes aux herbicides a augmenté de façon spectaculaire dans le monde entier, et l'opinion publique s'inquiète de la sécurité des aliments. Afin de réduire, voire d'éliminer, la dépendance aux herbicides, les agriculteurs doivent souvent recourir à d'autres méthodes pour lutter contre les mauvaises herbes. Cela a accru l'importance et la portée de la lutte non chimique contre les mauvaises herbes. Par conséquent, une utilisation judicieuse peut permettre de lutter efficacement contre les mauvaises herbes ; que l'utilisation/le choix de la méthode de désherbage dépend de facteurs techniques et économiques, d'où la réévaluation de l'efficacité des méthodes non chimiques de lutte contre les mauvaises herbes existantes dans de nombreuses régions du monde. Cette revue présente certaines études concernant les pratiques de gestion non chimique des mauvaises herbes comme un guide pour les chercheurs débutants et les étudiants, afin d'expliquer leurs caractéristiques et leurs limites.