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Beskrivelse
...Les personnes que M. Quinet rencontrait c t ou en dehors de sa famille n' taient pas des types moins marqu s que ses propres parens; les yeux du jeune enfant s'arr taient avec tonnement sur leurs physionomies singuli res, qui le frappaient comme une nigme et for aient son esprit novice r fl chir. Si rien n' claire comme les contrastes violens, M. Quinet tait pr destin la lumi re. Quel th me in puisable de r flexions pour un enfant lev par une m re calviniste et lib rale que la personne du p re Pichon, vieux trappiste repr sentant des symboles d truits et des id es vaincues La r volution l'avait mancip malgr lui de son couvent, et il ne pouvait s'accoutumer la libert . Fid le image du catholicisme de ce temps-l , qui commen ait sortir de dessous terre, le p re Pichon, chauve, courb en deux, allait, la besace sur le dos, faire la qu te de porte en porte; il b chait son jardin, il labourait de ses mains son petit champ, ce qui le rendait m prisable aux yeux des paysans. Ma m re, quoique non catholique, assistait le dimanche sa messe, ses pr ches, et m'y conduisait avec elle...