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Beskrivelse
... L'homme, a dit Pascal, n'est ni ange ni b te. Ange, l'homme n'aurait pas ce corps qu'il tra ne avec lui; b te, il n'aurait pas de raison; mais il a une me raisonnable et libre dans un corps qui enveloppe cette me. Par son me, il tient de l'ange: c'est sa grandeur, il doit l'accepter et s'en faire gloire. Par son corps, il tient de la b te: c'est sa mis re, il faut qu'il s'y r signe. L est le point de d part, l aussi est la difficult de la science de l'homme. Si j' tais un pur esprit, la science de mon tre s' puiserait dans les limites de la seule psychologie. Si je n' tais que mati re, Broussais serait mon ma tre, et je lirais le secret de ma nature dans ces tristes paroles qui furent comme l'expression supr me de sa foi: L' me est un cerveau agissant, et rien de plus. Mais ni les spiritualistes n'ont jamais, de notre, temps, dout de l'existence du corps, ni Broussais n'a pu m conna tre absolument, en d pit de ses col res, le principe spirituel qui pense dans l'homme. Lui et ses partisans ont eu beau faire, ils n'ont pu ne pas entendre la voix de leur conscience proclamant l' me immat rielle plus haut cent fois que ne la niaient leurs syst mes. Les contradictions in vitables o ils sont tomb s, l'influence croissante de l' cole spiritualiste, et pardessus tout sans doute la force de l' vidence, devaient amener et ont amen effectivement entre la psychologie et la physiologie, depuis longtemps en lutte, un heureux rapprochement...
