De la domestication à la transgénèse

L’amélioration génétique des plantes vise à réunir dans un même génotype, la variété, le maximum de gènes favorables pour les caractères à améliorer. Mais quels sont les outils mis en œuvre pour y parvenir ? Cet ouvrage répond à cette question et montre que, depuis la domestication, l’amélioration des plantes a toujours relevé du génie génétique.

Ainsi, grâce au croisement et à la sélection, des gènes initialement présents chez des plantes différentes sont associés dans un même génotype. L’autofécondation ou l’haplodiploïdisation permettent de fixer les caractères.

Pour accéder à une nouvelle variabilité génétique, des croisements interspécifiques sont aussi réalisés et exploités par la « manipulation » des chromosomes. La mutagénèse est également utilisée dans ce but.

Aujourd’hui, les marqueurs moléculaires du génome permettent de passer d’une sélection phénotypique à une véritable sélection sur le génotype. Les progrès dans la transgénèse rendent possible le transfert dans un génome, de façon rapide et précise, de gènes d’espèces plus ou moins éloignées. C’est une ère nouvelle qui s’ouvre pour l’amélioration des plantes.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre comment les outils utilisés par la sélection végétale modifient le génotype des plantes. Il est destiné aux techniciens et ingénieurs de la sélection végétale ainsi qu’aux étudiants, enseignants et chercheurs de ce domaine.