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Beskrivelse
Vingt courtes histoires fantastiques narr es sous forme de po mes: Jadis, La belle au bois sanglant, La canne d'argent, La chaise vide, La comptine, La grande Dame Noire, La promesse, L'an 1, L'arbre aux pendus, L'armoire, Le chevalier de sang, Le dernier Vampire, Le manteau carlate, Le paravent, Le voyageur, Les cr atures de l'ombre, Les limbes, Les revenants, N'oublie jamais, Pardonnez-leur.L'une de ces histoires: "Le dernier Vampire" Depuis le haut d'un de ces buildingsDe New-York, observatoire favori De mes victimes dans les parkings, Je regarde les gens regagnant leur abri. Si cette ville aussi immense que belle Ne sommeille jamais, moi je dors le jourPour c der la place la vie qui appelle, Puis vais l o se croise le carrefour.Pourtant, je ne suis pas natif d'iciMais de l'autre continent, l'Europe, Exactement de Prague o j'ai grandiAvant qu'Yvan ne me t lescope...Je me souviens de ce soir de juinTandis que je sortais de l' curieApr s avoir fini mon travail quin, Il m'est apparu nimb de furie.Sur l'instant, je fus si saisi d'effroiEn me voyant soudain soulev du solQue je n'ai pas r alis tre son roiLorsque je vis la lune dans mon envol.Mais, au moment o il me morditD'une bouche gourmande et avide, Je fis d s lors partie du cercle mauditDe ceux dont le coeur devient vide.Yvan me transmis ce que je devais savoirSur les humains, leurs vices et faiblesses, Leurs bassesses, leur vie d'entonnoir, Aussi leurs qualit s, leurs noblesses.Car pour mieux conna tre mon ennemiD sormais que j' tais un Vampire, Il me fallait pour l'approcher en amiL'apprivoiser pour le meilleur et le pire.Ainsi, j'ai voyag dans le monde entierA la recherche de saveurs sanguinesTant t exotiques, issues d'un sol frontalier, Ou indig nes, toutes s'av raient divines.J'ai t pr sent la cour tsarine d'Igor, Connu sous le nom de Magnifique, A Saint P tersbourg au d cor d'or, Dans avec ses fianc es l'air ang lique.J'ai bien connu galement les Polaris, Ces Vampires dont le teint si bleuRappelle les veines de ces glaciers d bris, R gnant au p le nord, leur ancestral enjeu.J'ai galement convers avec des po tes, Fr quent de prestigieux cercles litt raires, Propos aux alchimistes et autres ex g tesL' lixir d'immortalit contre leurs jugulaires.Cependant, mesure que nos diff rences racesSe sont fourvoy es en tant davantage de viesQu'il n'en aurait fallu, les anges, ces Aces, Nous ont punis de nos forfaits et asservis.Bient t, les plus puissants princes VampiresContraints une maudite existence humaineSe sont teints en succombant dans des d liresSous le regard des anges d nu s de haine.Enfin, ils ont d cid de m' pargnerMoi, afin que je puisse tout raconter, Et l , dans cette ville m'abandonnerComme un chien errant sans foyer.Parce que je fus jadis un cuyer, Il me fallait dor navant vivreSeul parmi l'humanit et aboyerComme un animal pour survivre.
