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Beskrivelse
Extrait XVIII De ce moment, il n'y eut plus d'h sitation dans mon esprit, et le projet que j'y ballottais depuis trois ou quatre jours y fut d finitivement arr t . Cependant je ne me laissai point aller, comme David, une de ces aveugles vengeances qui peuvent avorter, et retombent alors sur celui qui l'a con ue. Je voulais d livrer l' quipage de son bourreau, mais non pas par un assassinat. M. Burke avait lev sur moi sa canne; il m'avait insult comme homme, c' tait comme homme qu'il me rendrait raison. S'il me tuait dans un duel loyal, tout tait dit si c' tait moi, au contraire, que le sort favorisait, ma carri re militaire tait perdue; car, ayant tir l' p e contre un sup rieur, je ne pouvais chapper une condamnation capitale, si je remettais le pied sur le vaisseau. J' tais donc d cid , apr s le combat, fuir en Gr ce, en Asie Mineure ou en gypte, mais rester en Orient. Une seule pens e combattait cette r solution c' tait le souvenir de mon p re et de ma m re, qui se pr sentait mon esprit avec l'id e que je me s parais d'eux pour toujours. Mais tous deux taient des mes fortes, et j' tais s r que mon p re, tout le premier, lorsqu'il saurait quelle insulte m'avait t faite, approuverait la mani re dont je l'avais repouss e.