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Beskrivelse
On pr te Ledru-Rollin la m morable nerie suivante « Je suis leur chef, il faut que je les suive. Cette formule dit toute la stupidit de l'id e d mocratique. Pourtant la d mocratie survit, nonobstant son incoh rence. C'est donc que les r gimes suppos s d mocratiques ne sont tels qu'en apparence une aristocratie inavou e -- la jud o-ma onnerie -- ma tresse des puissances d'argent conditionne l'esprit public, ainsi les suffrages, en ayant la haute main sur tous les vecteurs sociaux de formation des esprits. Des journalistes, des penseurs, des historiens non conformistes, des politologues courageux et p dagogues s'emploient depuis longtemps, avec d vouement et comp tence, clairer les bonnes volont s sur les mensonges de la d mocratie. Quand on a identifi -- ce qui n'est pas rien -- les menteurs et d voil le contenu des mensonges, on a circonscrit le champ de ce qu'il faut ne pas penser et ne pas faire. Reste se demander en quoi consistent, pour notre temps, la v rit et le bien, en particulier dans les domaines religieux, philosophique et politique; ce qui revient r habiliter les soci t s d'ordre. Cela dit, si l' laboration de ces derni res avait t men e son point de perfection, les mensonges n'auraient pas eu prise sur elles. Ce modeste « ab c daire se veut une contribution -- insistant plus sur les doctrines que sur les faits, sur les raisonnements que sur les r v lations historiques -- l' laboration d'une doctrine destin e inspirer la fondation de nouvelles soci t s d'ordre, dans une perspective s'effor ant prendre en compte les failles ayant rendu possible la liquidation des anciennes.