Ce Qu'ils n'Ont Pu Détruire

..". Il y a, au Petit-Palais, trois suites, ou fragments de suites, de tapisseries tr s diverses: l'une du XVe si cle, l'autre du XVIe, la troisi me du XVIIe, et destin es, semble-t-il, au m me r le d coratif. La premi re, qui ne comprend que deux pi ces sur six, normes la v rit , est l'histoire du fort roy Clovis, tiss e vers 1435; la seconde, qui comprend quatorze pi ces sur dix-sept, est l'histoire de la vie et de la mort de la Vierge, imagin e par un certain Lemaire, commenc e en 1509, termin e en 1530 et offerte par l'archev que de Reims, Robert de Lenoncourt, la cath drale, pour tapisser l'int rieur de l'ancien choeur. Cette suite comprenait primitivement dix-sept pi ces: l'une d'elles, destin e servir de tenture la porte du choeur, a toujours t beaucoup plus petite que ses voisines; deux autres pi ces, plus petites aussi, ont encore t rogn es, on ne sait quand ni pourquoi: elles existent encore, mais elles ne figurent pas ici. Enfin, la troisi me suite comprend deux des sc nes de l'Evangile, tiss es par Pepersack, Reims, vers 1633. Les autres, tant demeur es l'ancien archev ch de Reims, viennent d' tre br l es par les Barbares. Il se trouve heureusement que la suite qui a t d truite tait la moins pr cieuse, mais on ne saurait faire un m rite aux canonniers allemands de n'avoir point d truit les autres: si doctes qu'on puisse les supposer, il est peu probable que leurs obus aient distingu entre les fils tiss s au XVe et au XVIIe si cle..."